Ian Hamilton Finlay
LA REVOLUTION DEVRAIT FAIRE POUR LE PEUPLE CE QUE LE CUBISME A FAIT POUR LE COUTEAU, LA FOURCHETTE ET LA CUILLERE
1998
Sérigraphie sur papier Rives
Édition de 75, numérotées et signées par l’artiste
121,9 X 96,5 cm.
800 $ 400 $(non-encadrée)
Fonds d’oeuvres du CIAC
Né à Nassau, aux Bahamas en 1925, Ian Hamilton Finlay a vécu et travaillé en Écosse jusquà son décès, le 27 mars 2006. Il est représenté par la Victoria Miro Gallery à Londres et la galerie David Nolan à New-York.
Ian Hamilton Finlay est l’un des artistes contemporains les plus connus et respectés internationalement. Poète et sculpteur, l’artiste écossais imprêgne ses travaux d’un accent néoclassique, le passé étant constamment exploité afin d’en faire ressortir tout le potentiel poétique et philosophique. Ses thèmes et ses images poétiques sont particulièrement bien illustrés à Little Sparta, l’extraordinaire jardin qu’il a aménagé sur sa propriété située dans les collines de Pentland, près d’Édimbourg.
Artiste conceptuel, il expérimente aussi la poésie concrète, et utilise le mot, le slogan, l’inscription dans la majeure partie de son travail. Après une première publication en 1958, il a ainsi fondé sa propre maison d’édition, Wild Hawthorn Press.
L’oeuvre « La révolution devrait faire pour le peuple ce que le cubisme a fait pour le couteau, la fourchette et la cuillère » a été créée pour la première édition de La Biennale de Montréal, en 1998. À cette occasion, elle a été présentée sous forme d’affiches insérées dans plusieurs colonnes Morris de la ville et une sérigraphie tirée à 75 exemplaires a été produite. La réunion des mots et des sens y est tout à fait poétique, les rapports entre la révolution, le cubisme et les ustensiles y sont justes et humoristiques. L’oeuvre a été acquise par différentes institutions, dont le Cirque du Soleil à Montréal, le Musée des beaux- arts du Canada, la Tate Gallery de Londres et la Bibliothèque nationale de France à Paris.